Les Humanos : Dengue
Bande Dessinée / Critique - écrit par plienard, le 23/09/2015 Temps de lecture estimé de l'article : 4 minute(s) - laisser un commentaire
Les humanoïdes associés sont partis conquérir le
contient américain et ils nous proposent un petit aperçu des talents
qu’ils y ont trouvé. C’est torturé et pessimiste à souhait. A lire si
vous n’êtes pas déprimé.
Dengue – note : 6.5/10
Après les zombies, les vampires, voilà que débarquent les moustiques chez les humanoïdes associés. Avec un titre comme Dengue, l’album qui nous intéresse est on ne peut plus clair. Il va être question de moustiques et d’épidémie.@Humanoïdes associés édition 2015.
Pour ceux qui ne le savent pas encore, la dengue est une maladie virale transmise par les moustiques – les charmantes petites bêtes ! – et dont les symptômes principaux ont de type grippal (mais une très grosse grippe) qui peut être mortel.
Il n’y a donc pas de faute d’orthographe dans le titre, même si cette histoire apparaît comme un peu dingue par moment.
Imaginez une invasion de moustiques, au point que le ciel s’obscurcit définitivement, avec des morts par milliers, et un monde devenu apocalyptique. Et malgré cette ambiance de fin du monde, le sergent Pronzini continue de faire son travail et d’enquêter sur les morts suspectes. C’est le cas de celle de Nestor Golochea, professeur d’entomologie, chercheur de l’IDED – institut d’étude sur les diptères – qui travaillait sur le recherche d’un vaccin contre le dengue. Et ce que va découvrir le sergent est complètement ... dingue !
A notre époque où l’épidémie de chikungunya a largement frappé les esprits, que la dengue est la maladie virale la plus répandue au monde avec 40% de la population mondiale exposée, à la sortie des vacances où bon nombre d’entre nous a du se protéger de ces petites bêtes piquantes, le tout associé au réchauffement climatique, cette bande dessinée– si vous me permettez cette expression – fait mouche !
Au-delà e son traitement fantastique, il y est aussi question de manipulations de la population et il en ressort un grand pessimisme général dont cet agent de police est l’incarnation. Son côté blasé et cynique n’est pas sans rappeler le personnage de Benoit Sokal, Canardo. D’un point de vue plus général, les personnages sont assez retords et cyniques.
C’est un polar loir avec une ambiance fantastique, signé par le mexicain Rodolfo Santullo pour le scénario et l’uruguayen Matias Bergara pour le dessin et les couleurs. Déjà édité en 2012 en Uruguay, les humanos nous le propose en format comics dans une rentré dédié à ce format et à des albums déjà édités de l’autre côté de l’Atlantique.
http://bd.krinein.com/bd-humano-dengue-great-pacific-bedlam/
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